"Après évaluation, nous avons estimé que le précédent calendrier des élections en Centrafrique fixé conformément à la Charte constitutionnelle de transition était intenable", a déclaré à la radio nationale centrafricaine le chef de la diplomatie congolaise, Basile Ikouébé, représentant du président Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, à la suite d'une réunion du GCI mardi à Bangui.
"Nous avons donc examiné les propositions faites par les autorités de la transition et convenu de repousser les élections en juin ou juillet 2015", a-t-il ajouté.
Début septembre, le président de l'Autorité nationale des élections (ANE), Dieudonné Kombo-Yaya, avait indiqué que "les élections générales prévues pour février 2015 ne pourraient se tenir à cette date", en raison de l'insécurité persistante et d'un manque de moyens financiers.
Ce dernier, joint par la VOA Afrique, affirme que "le fichier électoral a été complétement détruit.Il faut le refaire et cela passe d'abord par un recensement électoral."
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Dieudonné Kombo-Yaya joint par Félix Yepassis-Zembrou
La création de l'ANE et d'une carte électorale biométrique avait été décidée en 2012 pour éviter les fraudes après la réélection contestée de l'ex-président François Bozizé.