La campagne électorale en Côte d’Ivoire a débuté vendredi avec des désaccords entre l’opposition et la mouvance. Les « préoccupations » exprimées par l’opposition n’ont pas été « résolues ». Selon le Dr. Christophe Kouamé, membre de la société civile, la « crédibilité » du scrutin du 25 octobre risque d’être « entachée ».
Le président sortant Alassane Dramane Ouattara devrait « lever les dernières barrières » soulevées par l’opposition pour garantir la « légitimité » du « future président ». Le Dr. Kouamé a déclaré que tous les protagonistes n’ont pas le droit de provoquer une nouvelle crise qui risque de freiner la « croissance économique ».
A quelques semaines de la présidence ivoirienne, le candidat indépendant Amara Essy, ancien ministre des Affaires étrangères, a suspendu mardi sa participation au scrutin pour « ne pas se rendre complice d’une mascarade électorale ».
Le Dr. Kouamé semble aussi blâmer l’opposition qui a négligé tout le processus au début pour réclamer à la « fin ». A tort ou à raison, il faut une « socialisation entre la mouvance et l’opposition dans sa diversité » pour « aspirer sortir de la crise ».
Concernant les 100 millions CEFA accordes à chacun des 10 candidats en lissent, le Dr. Kouamé qualifie ce geste d’ « illégal » et de « mal gouvernance », car dit-il, « aucune loi finançant les candidats n’existe pas en Côte d’Ivoire».