Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a décidé d’autoriser l’envoi d’une mission de 5000 hommes au Burundi pour enrayer les violences dans ce pays. Décision rejetée fermement par le gouvernement de Pierre Nkurunziza.
Si cette force était déployée sans l’aval de Bujumbura, elle serait considérée comme "une force d'invasion et d'occupation», a déclaré à l'AFP Jean-Claude Karerwa, porte-parole adjoint du président Nkurunziza.
Dans la classe politique, les avis sont partagés. Chérubin Dorcil a recueilli des réactions :
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Paul Nkunzimana, président du Parti des Travailleurs et de la Démocratie, joint à Bujumbura
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Audifax Ndabitoreye, ancien candidat à la présidence du Burundi, joint à Amsterdam